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Livres anciens et modernes

Roland Barthes

Carte autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen

1955

460,00 €

Feu Follet Librairie

(Paris, France)

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Détails

Année
1955
Lieu d'édition
s. l.
Auteur
Roland Barthes
Format
13.50 x 10.50 cm
Thème
Lettres autographes & Manuscrits|Manuscrits littéraires
Description
autre
Dédicacée
Oui
Premiére Edition
Oui

Description

s. l. 19 janvier 1955 | 13.50 x 10.50 cm | une carte recto verso | [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND] | Carte autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen de 24 lignes écrites à l'encre bleue, deux soulignements de la main de l'auteur. Deux perforations portant atteinte à plusieurs lettres, une coupure sans manque, bavures sans gravité. Roland Barthes écrit cette carte pour remercier René Wintzen de lui avoir fait parvenir un livre dédicacé mais aussi pour l'accueil que ce dernier lui a reservé. René Wintzen fut rédacteur en chef de Documents, revue des questions allemandes. Il dirige, au moment de la rédaction de cette lettre, les éditions et la revue Vent Debout et participe à l'hebdomadaire allemand Nouvelle de France.  Le livre auquel Barthes fait ici référence est probablement une étude de Wintzen sur Brecht parue l'année précédente. Brecht vient à Paris en 1954 avec le Berliner Ensemble et marque beaucoup la réflexion sur le théâtre de Barthes qui fait paraître La révolution brechtienne dans la revue Le Théâtre populaire. Dans cette deuxième moitié des années 1950, Barthes s'investit en effet pleinement dans le théâtre en tant que spectateur et critique. René Wintzen est aussi organisateur de colloques et de rencontres entre auteurs. Roland Barthes participe d'ailleurs l'année suivante à une de ces rencontres à Vezelay où il intervient sur les rapports entre littérature et réalisme. Il écrit à son correspondant qu'il a été sincèrement très content de ces rencontres et que l'espèce de scepticisme que l'on a toujours au seuil des parlottes d'écrivains a été en l'occurence absolument contré par les faits. L'auteur semble ici mettre en doute l'importance des débats, parlottes, entre écrivains. Ce jugement réprobateur apparait en conflit avec l'attitude de Barthes en cette année 1955. En effet, il participe et s'engage dans trois débats d'importance : avec Camus au sujet de La Peste, avec Jean Paulhan à propos des Petites mythologies du mois que Barthes écrit dans les pages de la Nouvelle NRF, et enfin pour la défense de la pièce Nekrassov de Sartre.  Cette carte de Barthes montre l'enthousiasme du jeune auteur qui ne fréquente alors les milieux littéraires que depuis quelques années, mais aussi une critique de la parole des écrivains.
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