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Livres anciens et modernes

Abbé Delaunay - Jean Fouquet

Heures de Maistre Estienne Chevalier, texte restitué par M. l'abbé Delaunay - Œuvre de Jehan Foucquet.

Léon Curmer, 1866

2300,00 €

Feu Follet Librairie

(Paris, France)

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Détails

Année
1866
Auteur
Abbé Delaunay - Jean Fouquet
Série
Vol 1 : [16] ff., 214 pp., [4] ff., 54 pl. hors-texte avec num. alpha. et 5 grav. de page de titre ; vol 2 : [8] ff., [2]-168 (i.e 162)-24-[4]-42 pp., [77] ff., 5 pl. hors-texte avec num. alpha., 15 grav. de page de titre et 2 grav. sur acier.
Éditeurs
Léon Curmer
Format
23.50 x 29 cm
Thème
Livres Anciens (1455-1820)|Religions
Description
relié
Dédicacée
Non
Premiére Edition
Oui

Description

Léon Curmer | 1866-1867 | 23.50 x 29 cm | 2 volumes reliés et coffret éditeur | [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND] | Edition originale de la reconstitution des Heures de Maistre Estienne Chevalier par l'abbé Delaunay et Léon Curmer, enrichie d'une étude de l'œuvre du célèbre enlumineur du XVe siècle, Jean Foucquet ; imprimée à 550 exemplaires et richement ornée de nombreuses chromolithographies à pleine page réhaussées d'or et d'argent, de gravures sur acier et d'encadrements chromolithographiques. Elle fut publiée en livraisons avec 550 souscripteurs et réalisée avec le plus grand soin grâce au travail des artistes graveurs et des dernières technologies d'impression. L'intensité des couleurs et la finesse du trait rend honneur à l'art de Jean Foucquet. Cette édition illustre particulièrement le goût du XIXe pour le Moyen âge. Cependant cela ne correspond pas à une édition fidèle au manuscrit d'origine. Les éditeurs ont pris la liberté de remplacer les textes et de les enrichir d'enluminures d'époques et de styles divers sans respecter le contexte de production du manuscrit.  Bel exemplaire conservé dans le rarissime coffret éditeur et bien complet des feuillets et des planches tous montés sur onglets ; en très bel état malgré des rousseurs éparses.  Deux volumes en plein maroquin noir, dos à 5 nerfs avec titre, tomaison dorés et nom de l'éditeur « L. Curmer », premier plat orné d'un chiffre « M mêlé d'une croix(?) » orné de rinceaux et ciselé en argent dans un style gothique, double filet doré sur les coupes, tranches dorées, contreplats orné d'un encadrement composé de deux roulettes et de filets dorés, gardes de papier vert avec des motifs floraux dorés. Les volumes sont conservés dans un étui rigide en chagrin noir, double filet et filet d'encadrement avec petits fers en coins estampés à froid sur le plat, serrure en étain et clef conservée, intérieur recouvert de satin de soie rouge matelassée, tampon de l'éditeur à l'or à l'intérieur « Librairie, L. Curmer, r. Richelieu, 47 », coussin dans le même satin rouge entre les deux volumes ; petites indentations et frottements sur les plats des reliures, traces de restauration sur l'étui, garde volante supérieure fendue de moitié dans la longueur. (Reliure dans le style de Charles Capé) Le manuscrit modèle, Les Heures d'Étienne Chevalier, est illustré des miniatures peintes par Jean Fouquet entre 1452 et 1460. Ces enluminures incarnent l'apogée de l'art de l'enlumineur et une des merveilles de l'art occidental. Le manuscrit est composé de textes en latin calligraphiés dans une hybrida textualis sur 16 lignes et orné de magnifiques miniatures pleine-page, de bandeaux marginaux composés de rinceaux fleuris avec les initiales du commanditaire et de lettrines peintes. Conservé deux siècles dans la famille d'Étienne Chevalier, le manuscrit fut démembré et ses feuillets dispersés au XVIIe siècle. Le dernier à l'avoir probablement observé complet fut l'érudit François Roger de Gaignière à la fin du XVIIe et dès 1731, le moine mauriste et philologue, Bernard de Montfaucon, déclara le manuscrit disparu. 40 miniatures resurgirent ensuite à la fin du XVIIIe découpées et montées en tableaux.  Au moment de la réalisation de l'édition de Curmer en 1866, les feuillets conservés étaient en partie dans la collection de M. Feuillet de Conches, dans le musée Rogers à Londres et les 40 miniatures en possession d'un banquier allemand, Georg Brentano (qui furent ensuite vendues au duc d'Aumale qui les légua à l'Institut de France). Les feuillets identifiés sont aujourd'hui conservés au château de Chantilly, au Louvre, à la BnF, au British Museum et aux Etats-Unis. C'est donc dans ce contexte qu'il faut imaginer la folle entreprise de restitution éditoriale de l'abbé Delaunay et de Léon Curmer. Les éditeurs n'avaient donc plus que des fragments avec les miniatures et les connaissances entourant les manuscrits médiévaux n'étaient pas celles d'aujourd'hui. Le XIXe sciècle n'est pas non plus connu pour ses
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