La Vérité des Miracles opérés à l'intercession de M. de Pâris et autres Appellans, Démontrée contre M. l'Archevêque de Sens. Tome Premier [ Edition originale ] [Suivi de : ] Le Magistrat trompé ou la Victime du parti janséniste. Réponse à un écrit intitulé la Vérité des miracles. Lettre de M. de ***, 1737 [ Suivi de : ] Réflexions sur la démarche de M. de Montgeron, Conseiller au Parlement [ Suivi de : ] Lettre d'un théologien où l'on montre ce que l'on doit penser d'un petit écrit qui a pour titre : Réflexions sur la démarche de M. de Montgeron [ Suivi de : ] Lettres d'un théologien où l'on montre ce qu'on doit penser d'un petit Ecrit qui a pour titre : Réflexions sur la démarche de M. de Montgeron

Ouvrage dédié au Roy par M. de Montgeron, Conseiller au Parlement, 1 vol. in-4 reliure de l'époque plein veau marbré, dos à 5 nerfs dorés orné, s.n., s.l., 1 f., xxij-36-5-64-39-84-46-56-34-83-65-63-34-47-24-40-18-33 pp., 1 f. blanc, 24-12-20 pp., 5 ff. blancs ; 1 f., 16 pp. ; 1 f. blanc, 4-4-91 pp. avec 20 planches hors texte (dont frontispice et une planche double) Rare exemplaire de l'édition originale de cet ouvrage curieux, bien complet des planches illustrant les miracles attribués à l'intercession du fameux diacre janséniste François de Pâris. Cette édition originale parut en juillet 1737 et sera épuisée en quinze jours (un second tome paraîtra en 1741 et un troisième en 1747). Dans cette première édition, et contrairement à la seconde édition publiée à Utrecht la même année, les planches ne sont pas signées mais on peut les attribuer à Pieter Yver d'après le peintre Jean Restout qui était en contact avec les proches de François de Pâris. L'édition est suivie de 4 autres titres de controverse, tous peu communs, relatifs au même sujet. Louis de Montgeron (1686-1754) était conseiller au Parlement de Paris depuis 1711 lorsque, "s'étant rendu au cimetière Saint-Médard pour juger par lui-même des prétendus miracles opérés sur le tombeau du diacre Pâris, il fut tellement frappé par la vue des convulsionnaires que, la veille incrédule, il se déclara subitement convaincu". Exilé avec la chambre des enquêtes en 1732, il employa ses loisirs à écrire le présent ouvrage. Le roi, à qui il présenta cet écrit, le fit mettre à la Bastille, puis transférer à Viviers, où il mourut. "Son ouvrage donna lieu à de vives controverses". Etat très satisfaisant (reliure frottée avec usures en coiffes et coins, fentes partielles en mors, bon état par ailleurs, 2 ex-libris en garde dont celui d'Emmanuel Jeanbernat Barthelemy De Ferrari Doria, notice ancienne contrecollée en garde). Larousse, GDU, XI, 509 ; Cohen, II, 734 ; Caillet, 2039