Questo sito usa cookie di analytics per raccogliere dati in forma aggregata e cookie di terze parti per migliorare l'esperienza utente.
Leggi l'Informativa Cookie Policy completa.

Livres anciens et modernes

Louis-Ferdinand Céline

Lettre autographe signée à son ami lyonnais Charles Deshayes ". l'affaire Céline me paraît le meilleur comme l'Affaire Dreyfus."

1949

pas disponible

Feu Follet Librairie (Paris, France)

Demander plus d'informations
pas disponible

Mode de Paiement

Détails

Année
1949
Lieu d'édition
Korsør (Danemark)
Auteur
Louis-Ferdinand Céline
Format
21 x 34 cm
Thème
Lettres autographes & Manuscrits|Manuscrits littéraires
Description
une feuille
Dédicacée
Oui
Premiére Edition
Oui

Description

Korsør (Danemark) [Korsør] 12 Novembre (1949) | 21 x 34 cm | deux pages sur un feuillet | [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND] | Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline à Charles Deshayes datée du 12 novembre [1949] et rédigée depuis son exil danois de Korsor. Lettre de deux pages, de 25 lignes à l'encre bleue, enveloppe jointe. Traces de pliures centrales inhérentes à la mise sous pli. Charles Deshayes était un jeune journaliste lyonnais qui s'était proposé de prendre la défense de Céline. Il se lia rapidement d'amitié avec l'écrivain, alors abandonné de tous. Leur précieuse correspondance est riche d'informations sur les péripéties céliniennes d'après-guerre et son propre regard sur les années passées. Louis-Ferdinand Céline débute sa lettre en proie aux doutes et aux avanies : « C'est un coup bien moche. Que tenter ? Moi-même je n'arrive plus à m'éviter nulle part. J'ai des plaintes en contrefaçon au cul. C'est tout. Tous ces gens ont peur au fond. Ils ne l'avoueront jamais. Qu'espérer ? » Tandis que Deshayes qui œuvre activement à la réhabilitation de l'écrivain lui soumet son mémoire en défense, Céline lui promet « (très peut-être) un possible ( ?) éditeur Valby » et des contacts parisiens :  « J'écris à ce sujet à mon bon ami le Dr Becart. » Mais ce n'est que pour adoucir sa véritable intervention que l'écrivain très directif et cinglant glisse en fin de lettre : « J'ai changé votre titre. Par l'amour de Dieu laissez la nuit tranquille ! Et surtout le bout ! C'est un cauchemar. » Avec une formidable, mais coutumière, indécence, il lui impose un autre titre violemment provocateur : « L'Affaire Céline me paraît le meilleur comme l'Affaire Dreyfus. » Céline changera finalement d'avis tandis que, ironie de l'Histoire, sous le titre L'Affaire Céline, l'histoire d'un cadavre, le Comité d'action de la Résistance publiera en 1952 les documents à charge contre le sulfureux écrivain.
Logo Maremagnum fr