Détails
Éditeurs
Paris: Garnier Freres, Libraires-Editeurs, 1870-1873.
Format
1: 421 p., 2: 508 p., 3: 512 p., 4: 566 p. Halbleder / Demi-cuir.
Description
Aus der Bibliothek von Prof. Wolfgang Haase, langj�igem Herausgeber der ANRW und des International Journal of the Classical Tradition (IJCT) / De la biblioth�e du professeur Wolfgang Haase, �teur de longue date de l'ANRW et de l'International Journal of the Classical Tradition (IJCT). - Stark vergilbt, fleckig, Einband jeweils berieben und besto�n, stellenweise leicht rissig / Tr�jaunies, tach�, couvertures respectivement frott� et ab�es, l�rement fissur� par endroits. - VIE DE BOILEAU. Louis XIV demandait un jour �oileau quel �it son � : �Sire, lui r�ndit le po�. < .is venu au monde un an avant vous, pour annoncer les merveilles de votre r�e. � Ce n��it pas la premi� fis que la flatterie co�tait quelque .chose �a v�t�Boileau se rajeunissait d�un an pour mieux faire sa cour au roi. V -- Boileau, surnomm�espr�x, naquit en r�it�e 1er novembre 1636 , l�ann�m� du Cid de Corneille et du DLeeirs de la M�ode de Descartes. Ces dates glorieuses auraient bien m�t���e rappel� par le po�, et le biographe qui entreprend son histoire ne doit pas omettre de les citer. La France, cette ann�m�, par une heureuse rencontre, entrait en possession de tout son g�e. Corneille, dans la trag�e, lui montrait pour la premi� fois les plus beaux vers qu�on ait jamais faits en-aucune langue; Descartes �vait sa prose �a hauteur des id� philosophiques et pr�rait le mouvement qui n�a pas cess�epuis dans les intelligences. Le nom de Boileau n�est point indigne de figurer aupr�de ces grandes �uvres. Sans le porter aux nues par une admiration aveugl�nt idol�e, sans le rabaisser non plus dans un esprit de d�grement injuste, ne peut-on pas dire que Boileau manquerait �a France, comme l�a �it un critique illustre?1 Sans doute Moli�, La Fontaine et Racine lui font assez d�honneur; mais peut-�e aucun de ces grands g�es n�offre dans un temp�ment plus heureux ces qualit�moyennes qui sont si bien de notre terroir et, pour parler comme Montaigne, de noire esloc. La Fontaine a les dons les plus pr�eux de la po�e : plus vari�plus souple, plus passionn�our la nature que Boileau, il n�a pas comme lui dans ses m�urs et dans sa vie l�honn�t�igide et r��ie. Racine, plus insinuant, sait mieux l�art de se m�ger et de plaire; d�un mouvement s�r il arrive ���, il manie les passions avec une adresse qui tient de la magie et du charme; mais son esprit se fatigue bient�Sans �e �is�il se condamne au repos et au silence. De vains scrupules l�alarment, de fausses terreurs le troublent, et il laisse �apper dans ses derni�s ann� cet empire sur lui-m� que Boileau conserva jusqu��on dernier jour. Chez l�un, les g�ssements et les soupirs d�une � tendre jusqu��a faiblesse; chez l�autre, au contraire, l�accent viril du bon sens et d�un esprit qui s�appartient et se commande �ui-m�.