LES FRI-MAçONS. HYPERDRAME. (Assieme a): -Bret: LA DOUBLE EXTRAVAGANCE (1750). -Delanoue: LA COQUETTE CORRIGEE (1756). -Otway: VENISE SAUVEE (1747). -Benoist: SOPHRONIE, ou leçon prétendue d'une mère a sa fille (1769). -Panard: LE MAGAZIN DES MODERNES (1746).

Sette opere riunite in un volume (13x20 cm) in piena pelle coeva, dorso a nervi ornato e dorato con tassello di titolo (Pieces de Theatre); risguardie in carta marmorizzata; ex libris araldico. - Tutte le opere sono in prima edizione, tranne ovviamente quella di Otway che è una traduzione dall'inglese. E utte opere teatrali, tranne Sophronie. Ma di certo la piéce più importante e rarissima, nella sua E.O., è quella di Pierre Clement, detto de Genève, pubblicata anonima nel 1740. Jacques Lemaire così lo riassume: “La pièce intitulée Les Fri-Maçons. hyperdrame met en scène une jeune femme, Lucile, curieuse de connaître le secret des francs-maçons. Comme son soupirant, Clitandre, doit être reçu dans l'Ordre, la jeune femme promet de lui donner sa main s'il consent à lui révéler les mystères de la franc-maçonnerie. Mais cet engagement est bientôt connu de Mondor, grand maître de la Loge, qui refuse d'agréger Clitandre. Les deux hommes se battent en duel. L'intrigue rebondit alors sur les valets : Clitandre apprend que son serviteur, L'Eveillé, est un initié et tente d'obtenir la révélation du secret pour une somme de cent louis. Peine perdue . De son côté, Marianne, servante de Lucile, tâche de faire parler L'Eveillé, qui se moque d'elle. Puis elle tente de recevoir l'initiation sous un déguisement d'homme, mais son travestissement est découvert. Finalement, avec un sens aigu de la psychologie, Lucile suscite l'intérêt de Mondor pour sa personne en affirmant qu'elle possède, elle aussi, un secret inviolable. Le moteur dramatique de cette oeuvrette concerne donc le secret maçonnique”. Riguardo all'autore: “Ancien pasteur ayant abandonné cet état par amour du théâtre, Clément est identifié par Pierre Chevallier, dans son ouvrage Les ducs sous l’acacia, ou les premiers pas de la franc-maçonnerie française 1725-1743, (Libr. Vrin Paris 1964), comme probablement membre d'une des premières Loges parisiennes, Le Louis d'Argent”. –- Questa raccolta sembra peraltro essere appositamente composta da pièces che, in apertura, non possono dare scandalo ad un eventuale controllo, mentre i due titoli “proibiti” sono relegati agli ultimi due posti. –-Ottime le condizioni; solo qualche brunitura ad alcune pagine.