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Libri antichi e moderni

Claude Simon

Lettre autographe signée de Claude Simon à René Wintzen

1975

552,00 €

Feu Follet Librairie

(Paris, Francia)

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Dettagli

Anno di pubblicazione
1975
Luogo di stampa
Sabres
Autore
Claude Simon
Formato
14.60 x 20.90 cm
Soggetto
Lettres autographes & Manuscrits|Manuscrits littéraires
Descrizione
une feuille
Copia autografata
Prima edizione

Descrizione

Sabres 1er octobre 1975 | 14.60 x 20.90 cm | 1 page sur une feuille | [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND] | Lettre autographe signée de Claude Simon à René Wintzen de 15 lignes écrites à l'encre noire. Pliure inhérente à l'envoi postal. Lettre adressée à René Wintzen, ancien rédacteur en chef de Documents, revue des questions allemandes. Il est, au moment de l'envoi de cette lettre, le rédacteur en chef de la revue et de la maison d'édition « Vent debout » et organise des conférences. Claude Simon remercie son correspondant pour un article qu'il a écrit et dans lequel il a compris la volonté de Claude Simon de situer ses livres « dans l'histoire ». Avec ces remerciements, Claude Simon exprime également sa lassitude vis-à-vis des critiques qui ne comprennent pas son oeuvre, « contrairement à la plupart des critiques (mais lisent-ils ?) vous avez bien vu ». Il obtient néanmoins dix ans plus tard le prix Nobel de littérature qui consacre l'importance de son oeuvre en dépit d'un succès commercial et lui laisse l'occasion de répondre aux critiques lors de son discours :« Lais­sons de côté les griefs qui m'ont été faits d'être un au­teur « difficile », « ennuyeux », « illisible » ou « confus » en rappelant simplement que les mêmes reproches ont été formulés à l'égard de tout artiste dérangeant un tant soit peu les habitudes acquises et l'ordre établi [.] le reproche fait à mes romans de n'avoir « ni commen­cement ni fin », ce qui, en un sens, est tout à fait exact, mais tout de suite je me plais à retenir deux adjectifs considérés comme infamants, naturellement ou, pour­rait-on dire, corollairement associés, et qui montrent bien d'emblée où se trouve le problème : ce sont ceux qui dénoncent dans mes ouvrages le produit d'un tra­vail « laborieux », et donc forcément « artificiel ». » Claude Simon conclut sa lettre en promettant à son correspondant de lui envoyer son dernier livre, Le­çon de choses, et en s'excusant de ne pas pouvoir le lui dédicacer.
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