Nouvelle dissertation sur le canonicat ad effectum : explication du paragraphe second, titre cinq du concordat [.]

de l'imprimerie de Joseph Dalles. | à Toulouse 1773 | 20.50 x 32 cm | broché | [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND] | Edition originale rare, absente des bibliothèques. Le canonicat est synonyme de chanoinie. Le chanoine De Lagrange voulait obtenir les bénéfices de sa fonction, or et puisque son canonicat était ad effectum il ne pouvait en obtenir les bénéfices. Le canonicat ad effectum n'est en fait que la charge spirituelle et non temporelle du canonicat, c'est à dire qui ne permet pas d'obtenir une prébende. Autrefois, le pape nommait des chanoines dans des paroisses nouvellement créées qui n'avaient pas encore de revenu temporel, mais le concile de Trente abolit ces prérogatives. La stratégie habile de Lagrange est que son travail sur la question délicate du canonicat ad effectum puisse l'aider dans ses projets (alléger son exil, intervenir auprès du roi et récupérer l'argent investi en justice), et ce n'est qu'après une longue dissertation qu'il en viendra à exposer son cas, et finalement l'objet de l'ouvrage. Persuadé de la légitimité de sa position (obtenir les bénéfices liées à sa charge), l'auteur demanda à la justice de statuer sur son affaire, ce pourquoi il fut exilé de Tarbes. Il semble bien que l'auteur ait fait imprimer lui-même ce texte dans le but de l'envoyer aux autorités compétentes, peut-être le pape, ce qui expliquerait pourquoi on ne trouve pas d'exemplaire dans les bibliothèques. A la fin du texte, dernière page, ex dono manuscrit : Delagrange chanoine de Tarbes. Notre exemplaire est présenté broché, les cahiers étant liés entre eux par un ruban mince rouge, avec deux points de coutures.