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Libros antiguos y modernos

Celine Louis-Ferdinand

Lettre autographe signée : "Pourvu que je ne vive pas aussi longtemps que Pétain !"

1950

no disponible

Feu Follet Librairie (Paris, Francia)

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no disponible

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Detalles

Año de publicación
1950
Lugar de impresión
s.l. [Klarskovgaard]
Autor
Celine Louis-Ferdinand
Formato
21x34 cm
Materia
Lettres autographes & Manuscrits|Manuscrits littéraires, Manuscrits & Papiers anciens
Descripción
une feuille
Idiomas
Francés
Encuadernación
Tapa blanda
Primera edición

Descripción

- s.l. [Klarskovgaard] 2 octobre 1950, 21x34 cm, une page sur un feuillet. - Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à une "demoiselle et amie" que nous n'avons pu identifier. Une page rédigée à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "560" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Amusante lettre dans laquelle l'écrivain sollicite des "tickets d'alimentation" : "Encore nous ! Avec nos "tickets d'alimentation" ! Pourvu que je ne vive pas aussi longtemps que Pétain ! Les tickets non plus !" Ce parallèle entre Pétain, emprisonné pour collaboration et Céline, exilé pour le même motif sera prémonitoire : moins d'une année plus tard le Maréchal décèdera à l'âge de 95 ans. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]