GUIDONIS PAPÆ I. VTRIVSQVE CONSULTISSIMI ET In Augustissimo Senatu Grationopolitano Regis Confiliarij, DECISIONES. A. Rambavdi, F. Pisardi, Steph. Ranchini, L. Rabotii, P. Mattæi Ferrerii, N. Bonetonii ; Necnon Reuerendi D. Ioannis ACRUCE olim in eadem curia Præsidis : nunc vero Episcopi Grationopolitani, annotationibus illustratæ, auctæ, & à pluribus erroribus expurgatæ qui anteà irrepserant, sensùmque plurimis in locis euerterant. QUIBUS. Colophonis instar accesserunt hac nouissima Editione acutissimæ obseruationes, & doctissimæ lucubrationes GASPARIS BARONIS I. V. D. olim in eodem Senatu patroni celebertimi, in foro versantibus apprimè necessariæ. Accessit nouus Index & auctus & exmultis compilatus quod legentibus & requirentibus

plein veau fauve, tit. à l’encre noire sur dos à 5 nerfs, plats et dos ornés de fers à froid, tr. mouchetées, 1 ex-libris en p; de tit., impression en double colonne, bandeaux et lettrines, (taches et épidermures sur les plats, mors fendus, coiffe de tête manquante avec 1 cm de hauteur de dos arraché, 1 caisson manquant, découpage en p. de tit. d’un cul-de-lampe, papier acidifié), reliure méritant une petite restauration, puisque l’intérieur est bien conservé Si l’auteur n’était pas réputé pour sa sympathie, son œuvre a vite joui d’une juste et grande réputation dans toute l’Europe. A côté d’ouvrage classique et scolaire, les Decisiones constituent le recueil le plus célèbre et le plus répandu, à juste titre, de ce dauphinois. “L’ouvrage a été écrit au fil du temps, il est en un ordre à peu près chronologique qui n’exclut pas le rapprochement des mêmes matières, mais il a été soigneusement revu comme le prouvent les nombreux renvois internes. Gui Pape a peu emprunté aux juristes antérieurs ou de son temps, même s’il en cite un bon nombre (on a pu relever qu’un large emprunt à Guillaume du Breuil sur le duel). On trouve dans les décisions un reflet de la vie juridique dauphinoise concrètes et de nombreux renseignements historiques. Les Decisiones ont circulé d’abord en manuscrit, puis ont été imprimées dès 1475 ou 1490 ; ont suivi 42 éditions jusqu’en 1667, qui se sont répandues dans toute l’Europe.” (G. Giordanengo, Dictionnaire historique des juristes français, PUF, 2007). Dupin (réf. 1377 et 1378 pour la traduction française de Chorier) place la présente édition parmi celles (avec Lyon 1613 et 1618 et Genève 1667) qu’il faut retenir, notamment pour leurs commentaires de Ferrière. Très rare.