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Libros antiguos y modernos

Ivan Stchoukine.

La peinture Indienne à l'époque des Grands Moghols.

Librairie Ernest Leroux, 1929

220,00 €

Khalkedon Books, IOBA, ESA Bookshop

(Istanbul, Turquía)

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Detalles

Año de publicación
1929
Lugar de impresión
Paris
Autor
Ivan Stchoukine.
Páginas
0
Editores
Librairie Ernest Leroux
Formato
Folio - over 12 - 15" tall
Edición
1st Edition
Materia
Asia (Other), History of art
Descripción
Leather
Conservación
Muy bueno
Idiomas
Francés
Encuadernación
Tapa dura
Primera edición

Descripción

In contemporary 1/3 leather bdg. Small folio. (33 x 26 cm). In French. [10] ,214, [4] p., 'c' numerous b/w plates. La peinture Indienne a l'epoque des Grands Moghols. First Edition. Rare. Sour cadette de la rayonnante miniature persane, la peinture moghole ne fut étudiée qu'à dater du début de ce siècle. Elle n'était considérée jusqu'à ce jour que sous l'aspect d'une branche souvent inférieure des expressions esthétiques iraniennes. Vue sous l'angle de l'art indien, elle retrouve la place importante qui lui était due. Nous avons rendu compte dans les notes bibliographiques de ce Bulletin, M. Parmentier en 1919, nous-même en 1929, d'un ouvrage de M. E. B. Havell intitulé Indian Sculpture and Painting. Cet auteur eut le premier le mérite de placer l'école moghole et l'école néo-indienne à leur rang légitime. M. I. S. rend un juste hommage à M. Havell ainsi qu'à ses successeurs dans l'appréciation des choses sous cet angle nouveau. Il était cependant fort regrettable de constater la pauvreté de la littérature française sur cette question. Nous ne pouvons donc que féliciter vivement M. I. S. de nous avoir offert un important volume sur un sujet à peu près neuf dans notre langue. La nouveauté de ce dernier exigeait la méthode rigoureuse qui a présidé à l'élaboration de ce travail. Dans une première partie historique, M. I. S. étudie la filiation des traditions anciennes avec l'école moghole et néo-indienne. L'auteur insiste sur la continuité de la tradition artistique indienne. Les moyens d'expression des formes picturales de l'homme, puis de la nature, leur définition et leur classement font l'objet d'une seconde partie analytique. Enfin, l'auteur entreprend de déterminer la formation esthétique de la peinture moghole dans une dernière partie, où il étudie, synthétiquement, le rythme de la composition et de la couleur, II est un fait certain : c'est la peinture qui s'est le moins bien conservée au cours des siècles. Cependant, quelques épaves ont miraculeusement survécu aux intempéries, aux invasions et aux guerres. Comme, d'autre part, de nombreuses allusions littéraires font mention de peintures, nous avons en mains les données suffisantes pour que l'historien d'art puisse reconstituer les étapes de l'évolution de cet art. Quoique notre connaissance des débuts soit nécessairement déformée par la légende, la peinture semble avoir tenu à cette époque lointaine une grande place dans la pensée indienne. Elle était le délassement préféré des princes, et la bibliographie amoureuse y trouve largement son compte. Toute personne cultivée avait chez elle le matériel nécessaire à l'exécution d'un portrait, et ceux-ci étaient, paraît-il, fort ressemblants. Mais le caractère profane de la représentation des personnages fut tel qu'au début il était interdit aux moines bouddhiques de séjourner dans les lieux où de pareilles images étaient exposées. Cette interdiction ne dura d'ailleurs pas et l'Eglise bouddhique comprit rapidement la nécessité d'user à son tour de ce puissant moyen de favoriser sa propagande. La connaissance de ces interdictions suffit à déterminer l'origine laïque de la peinture indienne. Les canons aux règles impérieuses ne font leur apparition que vers le VIIe siècle et superposent la formule d'école à l'inspiration directe de la nature. Ces lois enrayeront ainsi graduellement l'évolution de cette forme d'art. En ce qui concerne la décoration des monuments, les plus anciennes fresques sont celles delà grotte Jogimarâ (Orissâ) datant du début de notre ère et celles d'Ajantâ qui remontent, pour certaines «caves», aux deux premiers siècles. Ces représentations, dont le thème est emprunté aux Jàtakas, révèlent une technique en possession de moyens très développés. Notons en passant que les différents auteurs qui ont traité de ce sujet ne sont pas parfaitement d'accord sur les différents moyens mis en ouvre par cette technique. La symétrie des volumes, la sécheresse, une raideur générale, sont les
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