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Book

Celine Louis-Ferdinand

Mort à crédit

Denoël & Steele, 1936

43700.00 €

Feu Follet Librairie

(Paris, France)

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Details

Year of publication
1936
Place of printing
Paris
Author
Celine Louis-Ferdinand
Publishers
Denoël & Steele
Size
15x22,5cm
Keyword
Littérature|Editions originales
Binding description
broché
Inscribed
No
First edition
Yes

Description

- Denoël & Steele , Paris 1936, 15x22,5cm, broché sous chemise et étui. - Mort à crédit [Death on Credit] Denoël & Steele | Paris 1936 | 15 x 22,5 cm | in original wrappers under custom clamshell box First edition, one of 47 numbered copies on japon impérial, the tirage de tête. Our copy is housed in a custom clamshell box by Julie Nadot reproducing the original cover design. "At the publisher's request, L.-F. Céline removed several phrases from the book; the phrases have not been replaced. They appear in blank in the book" explains a note on the back of the dedication page. Our copy contains, as do all copies except for the hors commerce (press) copies, some blank spaces scattered throughout the text. Removed words, phrases or a few lines are thus accentuated by the vacant spaces throughout the text. Instead of being the result of official censorship, these "holes" are the work of Céline himself. When [his publisher] Denoël criticized some passages deemed too salacious, Céline had the genius idea of replacing the mundane details of certain frolicking scenes with much more eloquent marks [removing the text altogether], letting the reader's imagination fill in the blanks. A true pornographic reinterpretation of Diderot's address to Sophie Volland: "every place there is nothing, you should only read I love you", Céline's silent invitation to his readers is much more powerful that the literary witticism it replaces. Extremely rare and very beautiful copy of the tirage de tête. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Édition originale, un des 47 exemplaires numérotés sur japon impérial, tirage de tête. Notre exemplaire est présenté dans un coffret signé Julie Nadot reproduisant la couverture et le dos de l'ouvrage. « À la demande des éditeurs, L.F. Céline a supprimé plusieurs phrases de son livre ; les phrases n'ont pas été remplacées. Elles figurent en blanc dans l'ouvrage. » précise une note au revers de la page de dédicace. Notre exemplaire comporte en effet, comme tous les exemplaires, à l'exception des hors commerce, quelques espaces blancs parsemés dans le texte. Suppression d'un mot, d'une phrase ou de quelques lignes dont l'absence est ainsi accentuée par ces places vacantes dans le corps du texte. Loin d'une censure officielle, ces « trous » sont l'œuvre de Céline lui-même qui, se voyant reprocher par Denoël certains passages trop salaces, eut l'idée de génie de remplacer les prosaïques détails de certains ébats par de bien plus éloquents stigmates qui laissent libre court à l'imagination du lecteur. Véritable réinterprétation pornographique de l'adresse de Diderot à Sophie Volland : « partout où il n'y aura rien lisez que je vous aime », l'invitation silencieuse de Céline à ses lecteurs est bien plus puissante que les saillies littéraires qu'elle remplace. Ainsi de l'une des premières coupes : « un soir au mur il y eu un scandale. Un sidi monté Il s'était fait finir ! Mais oui ! qu'était certaine la Vitruve. En commentant ça », mystérieux et suggestif voile posé sur ce qui est en réalité la description d'un viol pédophile, dont les lecteurs ne prendront connaissance qu'en 1981, dans la seconde édition de la Pléiade, lorsque les passages coupés seront définitivement rétablis. D'une simple et juste prudence éditoriale, Céline a fait une véritable œuvre dans l'œuvre, puisque le sujet principal des passages supprimés est justement le « voyeurisme », thème capital de l'œuvre Célinienne et que cette auto-censure exacerbe. On peut même douter que Robert Denoël soit le véritable responsable de ce caviardage aussi médiatiquement efficace que sémantiquement pertinent et dont Céline fit lui-même la promotion : « Avec le texte intégral du roman, c'est bien simple : nous allions tout droit aux poursuites pour outrages aux bonnes mœurs. Nous avions manqué le Goncourt. Nous ne raterions pas la correctionnelle. » (on notera l'habile parallèle entre reconnaissance et justice). Mais c'est sans doute au cœur de l'œuvre mêm