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Rare and modern books

Charles Baudelaire

Lettre autographe datée et signée de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer concernant l'intrigante Léontine B.

1854

10350.00 €

Feu Follet Librairie

(Paris, France)

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Details

Year of publication
1854
Place of printing
Paris
Author
Charles Baudelaire
Size
11.50 x 18.50 cm
Keyword
Lettres autographes & Manuscrits|Manuscrits littéraires
Binding description
une feuille
Inscribed
Yes
First edition
Yes

Description

Paris 25 Juin 1854 | 11.50 x 18.50 cm | une page recto-verso | Handwritten letter dated and signed by Charles Baudelaire to Philoxène Boyer concerning the intriguing Léontine B. Paris 25 Juin 1854 | 11.5 x 18.5 cm | one page recto-verso Handwritten two-page letter, dated 25 June 1854, and signed by Charles Baudelaire to Philoxène Boyer, whom he calls «my dear Lyrique,» in which he apologises for having missed a meeting with him, he confesses his impecuniosity to him and reports to him on the efforts made by Léontine B., an intriguing person who will end up compromising Philoxène Boyer because of his debts, to attend a party to which she is not invited and which holds a certain jealousy: «You surely assume my dear Lyrique, that yesterday something serious happened for me to have missed this meeting. Here is what I would have told you: 1 – my money has not come; but it will come. / 2 – Léontine is obstinate. I am convinced that I have fulfilled my confidence mission very well. I came back three times. When I finally could explain to her carefully that this party was for family, secret, that Boyer himself was supposed to ignore it, – she replied: Well it's no longer a secret since I know.» Finally, while recognising Léontine as «a very original turn of mind» and although the attitude of this troublesome scheme: «causes you worry and I understand.,» Charles Baudelaire pleads for indulgence and leniency: «since she persists so proudly, I would urge you to let the event run. It is after all only the homage of a dizzy mind.» * [FRENCH VERSION FOLLOWS] | Lettre autographe, datée du 25 Juin 1854, et signée de deux pages de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer, qu'il surnomme mon cher Lyrique, dans laquelle il s'excuse d'avoir manqué un rendez-vous avec lui, lui avoue son impécuniosité et lui rend compte des efforts déployés par Léontine B., une intrigante qui finira par compromettre Philoxène Boyer en raison de ses dettes, pour assister à une fête à laquelle elle n'est pas conviée et qui en retire une certaine jalousie : Vous présumez bien, mon cher Lyrique, qu'il a fallu hier quelque chose de grave pour que j'aie manqué ce rendez-vous. Voici ce que je vous aurais dit : 1 - mon argent n'est pas venu ; mais il viendra. /  2 - Léontine s'entête. Je suis persuadé que je me suis très bien acquitté de ma commission de confiance. Je suis revenu à la charge trois fois. Quand enfin j'ai pu lui expliquer soigneusement que cette fête était familiale, secrète, que Boyer lui-même était censé l'ignorer, - elle m'a répondu : Eh bien, ce n'est plus un secret puisque je le sais. Enfin, tout en reconnaissant à Léontine un tour d'esprit très original et bien que l'attitude de cette encombrante intrigante : . vous cause de l'inquiétude et je le comprends., Charles Baudelaire plaide pour l'indulgence et la clémence : puisqu'elle s'entête si fièrement je vous engagerais à laisser courir l'évènement. Ce n'est après tout que l'hommage d'un esprit étourdi.
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