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Rare and modern books

Roland Barthes

Lettre autographe signée de Roland Barthes à René Wintzen

1956

748.00 €

Feu Follet Librairie

(Paris, France)

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Details

Year of publication
1956
Place of printing
s. l.
Author
Roland Barthes
Size
21 x 27 cm
Keyword
Lettres autographes & Manuscrits|Manuscrits littéraires
Binding description
en feuillets
Inscribed
Yes
First edition
Yes

Description

s. l. 11 mai 1956 | 21 x 27 cm | 2 pages sur un feuillet | [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND] | Lettre autographe signée de Roland Barthes de 39 lignes écrites à l'encre noire, une rature et deux ajouts de la main de l'auteur. Pliures causées par l'envoi postal. Roland Barthes envoie cette lettre à René Wintzen pour l'informer qu'il ne souhaite pas lui envoyer le texte que ce dernier réclame. Son interlocuteur est l'ancien rédacteur en chef de Documents, revue des questions allemandes. René Wintzen dirige au moment de la rédaction de cette lettre les éditions et la revue Vent Debout et participe à l'hebdomadaire allemand Nouvelle de France, il organise aussi des colloques sur la littérature. Le texte sur le réalisme auquel Barthes fait ici allusion est en fait une retranscription de son allocution prononcée lors du dernier séminaire organisé par Wintzen à Vezelay.  Barthes est alors un jeune écrivain. Son premier texte, Le Degré zéro de l'écriture, paru en 1953, et qui faisait suite à son intronisation dans le milieu intellectuel par Maurice Nadeau en 1947, commence à faire des émules. Malgré ces prémices de succès, il ressort de ce texte toute l'humilité et l'autocritique de Barthes vis-à-vis de ses productions. Il écrit à propos du texte de son allocution : je viens d'ailleurs vous demander d'y renoncer : il ne me satisfait pas assez ; j'ai toujours considéré ce que j'avançais sur le réalisme d'avant-garde comme hasardeux, il ajoute : je ne me sens pas assez solide. Le jeune auteur exprimait déjà un sentiment similaire lors de la publication de son premier livre : en tant que sujet producteur d'un objet offert publiquement au regard des autres, j'étais plutôt honteux. (Roland Barthe par Roland Barthes). Dans la deuxième partie de la lettre, Barthes donne son avis sur la rencontre de Vézelay. Il en retient un questionnement sur les enjeux de tout débat et sur ce qui est réellement attendu par les confrontations des intellectuels : j'en viens à me demander si le seul sujet du débat possible n'est pas précisément la confrontation des intellectuels, ses limites, ses espoirs, ses échecs, son action, ce qu'on attend d'elle etc. Cette méthode de questionnement des évènement en les considérant comme étant en eux-mêmes des structures signifiantes ressemble au projet que Barthes mène dans ses Mythologies qui paraissent l'année suivante au Seuil.
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